Patrick Bonnet est sans doute revenu d’entre les ombres laissant l’Erèbe et ses spectres sur les rives de l’autre monde.
A mi-parcours, en 2009 un traumatisme crânien met ce personnage célinien en congé sa création, comme une pause salvatrice avant le retour du démiurge.
Pendant trois ans, les pages se tournent une à une, et l’ancien livre disparaît, étrange palimpseste.
Aujourdhui ce sont les couleurs rouge, bleu, jaune et nor qui dominent, habillant les trajectoires fulgurantes de sabres vengeurs, des sabres dont la géométrie fait immédiatement penser au curieux entrelacs de nos vie.
Une exposition qui voyage, d’Avignon à Monaco, d’Angoulème à Nîme, de Souillac à Grenoble mais également de façon permanente au Musée d’art moderne de Minsk, au Musée de l’art de Grodno, et à la Halle aux Arts de Trouve.
Le Cheverny accueil temporairement une douzaine d’oeuvre à contempler ou acquérir.